Séminaire de Formation des Éducateurs 2022

Le Séminaire de formation des éducateurs, organisé chaque année par la Commission d’éducation des deux Unions de Supérieurs généraux (UISG - USG), vient de se terminer. Du 13 au 15 octobre, quelque 400 éducateurs de 70 pays et 68 congrégations religieuses se sont réunis en ligne pour réfléchir ensemble sur le thème « Pacte éducatif mondial. Situation actuelle et perspectives d’avenir », élaboré par la Fondation Santa María. L’objectif est de savoir ce qui se fait, de prendre connaissance d’expériences concrètes et de proposer des axes de progrès.

Les trois jours de travail ont été organisés autour de ces points d’intérêt, configurés autour de trois verbes : INSPIRER, INTERROGER ET CONSTRUIRE.

Le premier jour, trois organisations sont intervenues comme conférenciers, plaçant le Pacte dans l’actualité : la Congrégation pour l’éducation catholique, par l’intermédiaire de Monseigneur Angelo V. Zani et Madame le professeur Maria Cinque ; l’OIEC, par l’intermédiaire de Juan Antonio Ojeda, un Frère salésien, et Adolfo Sillóniz de la Fondation Santa María. Des informations générales sur ce qui est fait par ces institutions, sur l’état d’avancement du pacte et les perspectives d’avenir dans la poursuite de sa mise en œuvre.

On attendait le moment de découvrir quelques expériences concrètes de la mise en œuvre du Pacte éducatif mondial. Or, le 14 octobre, trois expériences de différentes régions pour construire le Pacte éducatif mondial furent présentées : une expérience locale de la construction du Pacte, dans la région de Santander (Colombie), présentée par Liliana Vergel, Directrice du projet du Pacte éducatif mondial de Santander ; une expérience congréganiste pour la construction du Pacte de la Compagnie de Sainte Thérèse de Jésus, présentée par Sœur Pilar Liso STJ, Déléguée générale à l’éducation ; et, une autre expérience continentale, le Trajectoire d’adhésion de la Compagnie de Jésus en Amérique latine au Pacte éducatif mondial, présentée par le P. Luiz Fernando Klein. Sj, Délégué à l’éducation de la Conférence provinciale des jésuites d’Amérique latine et des Caraïbes (CPAL). C’est un échantillon qui confirme non seulement que le Pacte est possible, mais également que des actions concrètes d’adhésion sont déjà en route, et ce à divers niveaux.

Ces expériences sont un encouragement et un pas en avant sur ce chemin.

C’est avec ces résonances et ces questions qu’a été abordée la 3e journée, visant à dessiner un horizon. Augusto Ibáñez a géré ces attentes. De diverses manières, il a insisté sur l’objectif du Pacte éducatif mondial comme projet pour un changement la société, pour une nouvelle humanité, dit-il. Or, comme tout changement, il requiert du discernement afin de maintenir ce qui est utile, d’élaguer ce qui ne l’est plus et de recréer ce qui est nécessaire. Il n’y a pas de recettes, mais des critères pour un leadership appréciatif, une pédagogie samaritaine, un accompagnement fondé sur cette pédagogie, la formation de véritables équipes et une pastorale significative, le tout contextualisé dans notre actualité.

Nous voulions savoir où nous en étions, si le Pacte était possible et comment le mettre en pratique dans cette réalité complexe, mondiale et changeante. Mayte Ortiz, Adolfo Sillóniz et Augusto Ibáñez, l’équipe de la Fondation SM, soutenue par un bon support technique, qui ont mené le processus avec sagesse, une excellente organisation et adresse, nous ont permis d’entrevoir un horizon plus lumineux vers lequel marcher. Ensemble, avec espoir et… sur le long terme.

Sœur Adelaida Moreno Puente, CCV
Membre de la Commission d’éducation de l’UISG et de l’USG

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